Dreamweaver 4 : le test !
Révolution ou évolution ? Voici les nouveautés de cette version 4...
Un mois après sa sortie française, il était temps de revenir sur la version 4 de Dreamweaver. Le logiciel star de Macromedia a bien mérité sa place au panthéon des créateurs de site, mais cette version 4 comble-t-elle toutes les espérances des Webmasters ? Revue de détail des nouvelles fonctionnalités.
Très peu d'évolution en apparence
Pour qui connaît déjà les arcanes de Dreamweaver 3, la version 4 de l'éditeur HTML de Macromedia ne recèle que très peu de surprises... en apparence. L'ensemble des palettes de la mouture précédente sont toujours là, renommées en "panneaux" suite aux différents qui opposait l'éditeur à Adobe. Vous accèderez donc toujours de la même façon aux scénarios, comportements et autres styles HTML. Deux nouveaux panneaux sont tout de même de la partie. Les Actifs sont une extension des fonctions des bibliothèques et modèles de la version 3. Ils référencent l'ensemble des médias (images, animations, vidéos) présents dans votre site de travail. Un second panneau, appelé Références, vous permet d'accéder à tout moment à une base complète des balises HTML et commandes JavaScript.
Un nouveau mode de mise en page
A côté de ces petits détails, la grosse nouveauté de Dreamweaver 4 vient d'un nouveau mode de création de pages. Habitués des tableaux et des soucis que ceux-ci pouvaient engendrer dans la version 3, Macromedia vous a entendu ! Le mode mise en page présent dans cette quatrième mouture va vous faciliter la tâche. Se rapprochant des méthodes utilisées en PAO (dans Quark Xpress ou PageMaker), vous concevez vos pages en traçant simplement différents blocs. Libre à vous ensuite d'en modifier la taille, la position, l'alignement. Derrière ces manipulation, Dreamweaver gère automatiquement la création des tableaux HTML. Plus besoin de se soucier des attributs span et des autres aspects techniques du tableau... Un grand pas en avant dans la mise en place de pages complexes, à condition de maîtriser l'outil à la perfection.
Un peu plus de Flash
Macromedia a également voulu pousser un peu plus loin l'intégration de ses autres logiciels dans Dreamweaver. Ainsi, Flash obtient une place de choix avec l'attribution de deux nouveaux objets. Les Textes et Boutons Flash permettent de créer assez rapidement une barre de navigation en Flash sans avoir à sortir de l'éditeur. Au final, ce sont de nouveaux fichiers .swf qui apparaissent dans l'arborescence du site à l'emplacement de votre choix. Ces boutons et textes sont bien sûr éditables à tout moment, toujours sans quitter Dreamweaver. Cet outil possède un seul risque : voir fleurir sur le Net des menus en Flash aux endroits où ils ne s'avèrent pas totalement indispensables.
Mais une impression assez fade
Dans la même logique, Macromedia a également poussé l'intégration des contenus Fireworks, puisque ceux-ci sont totalement modifiables dans Dreamweaver. L'interprétation des différents JavaScript et comportements du logiciel graphique par l'éditeur HTML fait que les deux produits travaillent maintenant main dans la main. Mais malgré toutes ces mises à jours et ces nouvelles fonctionnalités, Dreamweaver 4 laisse un goût de trop peu. Pas de nouvelles commandes, ni de nouveaux comportements... Macromedia donne l'impression de n'avoir intégré que le minimum et surtout de destiner ses nouveautés à une petite élite de Webmasters. Dreamweaver 4 aurait peut-être mérité de s'appeler Dreamweaver 3.5.